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Endométriose, les pistes naturelles à explorer en naturopathie

Comprendre l’endométriose

L’endométriose est une maladie gynécologique chronique et fréquente qui concerne une femme sur dix en âge de procréer. Les symptômes et l’intensité des douleurs varient énormément d’une femme à l’autre. Elle peut être asymptomatique.

Que se passe t-il exactement ? 
C’est lorsque l’endomètre, qui s’évacue normalement lors des règles, décide pour une raison X, de s’implanter et de migrer ailleurs : utérus, tube digestif, ovaires, trompes.. Ce qui peut entraîner de vives douleurs car ces cellules, même en ayant migrées sont toujours sensibles et réceptives aux différentes phases du cycle hormonale. Les douleurs vont varier en fonction de la localisation et de la taille des lésions (<5mm péritoine)

Les causes possiblesL’endométriose est une maladie complexe dont les causes exactes ne sont pas encore connues, mais semblent multifactorielles : 

Immunitaire (menstruation rétrograde (le sang remonte par les trompes et n’est pas détruit par le système immunitaire)
Inflammation chronique
Facteur génétique
Imprégnation hormonale (dominance oestrogénique) 

Diagnostic : Echographie vaginale ou IRM.

Les recours allopathiques proposés sont : l’arrêt des règles pour cesser l’épaississement de l’endomètre par la prise d’un contraceptif (la pilule ne soigne pas l’endométriose et ne ralentit pas non plus sa progression, elle éteint seulement la douleur ce qui n’est pas négligeable.) et la prise d’anti-douleurs ou l’acte chirurgical (souvent complexes, invasifs, voir impossibles)

Les pistes naturelles à explorer

La naturopathie permet une approche complémentaire, mais plus globale. A l’aide de l’alimentation anti-inflammatoire et de la détoxification hormonale, nous pouvons agir à la racine des facteurs de l’endométriose. 

L’alimentation anti-inflammatoire : bio, digeste, un apport conséquent en anti-oxydants, traiter l’intestin si besoin (glutamine, enzymes, probiotiques), pratiquer une diet anti-inflammatoire (pas de gluten ni produits laitiers de mauvaise qualité)
Micronutrition et supplémentation : Oméga 3, Vitamine D, Curcumine, Bourrache, Magnésium, Vitamine A, B6, E, B12, B9
– Limiter l’imprégnation oestrogénique : soutenant l’action hépathique, en évitant la consommation de soja et en aidant à la détoxification hormonale. 
Limiter l’exposition aux perturbateurs endocriniens : ils miment les hormones féminines ! (plastiques, poêle en teflon, cosmétique, eau du robinet…)
Phytothérapie (Gattilier, Framboisier, Pommier, Achillée…) faites-vous accompagner par un professionnel la prise de plante n’est pas sans conséquence. La prise de CBD peut aider pour les douleurs
Hygiène de vie : gérer son stress, respirations profondes,  faire du sport à faible intensité, hydrothérapie..

On ne guérit pas de l’endométriose, mais on peut soulager et vivre sans douleurs, d’où l’importance de travailler sur les causes profondes et l’hygiène de vie pour mettre en veille cette maladie complexe.